Le célèbre compte Twitter des détenus d’opinion a publié une liste, mise à jour, portant les noms, que des sources proches avaient pu obtenir, concernant les détenus d’opinions dans les prisons saoudiennes.
Le compte a expliqué que «la liste comprenait les noms des personnes détenues durant la période allant de septembre 2017 au 12 juin 2019», notant que les 112 noms saisis dans la liste indiquaient des personnalités célèbres dans le monde arabe et islamique.
🔴 ننشر لكم فيما يلي قائمة محدّثة تضم من تمت معرفة أسمائهم حتى اللحظة من #معتقلي_الرأي (منذ سبتمبر 2017 وحتى اليوم 13/6/2019).
الحرية لهم جميعاً pic.twitter.com/J4fnwvDfJE— معتقلي الرأي (@m3takl) June 13, 2019
L’un des principaux détenus cité est le prédicateur «Salmane Al-Odah», enfermé dans une cellule individuelle depuis son arrestation le 10 septembre 2017, après avoir été accusé de 37 crimes par le tribunal de Riyadh.
Le compte a également signalé que suite à la compagne d’arrestation menée par les autorités saoudiennes durant les deux dernières années, des centaines de détenus dont 150 Palestiniens ont été interpellés «sans que personne, à ce jour ne sache que sont-ils devenus, ou même s’ils sont toujours en vie».
Notant que la compagne lancée par le prince héritier, Mohamed Ben Salmane, a ciblé des centaines de ses opposants entre activistes, militants et journalistes, en Arabie saoudite, là où la liberté d’expression est cher payée.
Sachant que, selon plusieurs rapports humanitaires internationaux, les détenus dans les prisons saoudiennes subissent la torture, l’isolement, et la tyrannie, une série de violations physiques et morales traumatisante, nombreux sont ceux qui furent affectés par les atrocités vécus et furent libérés dans un état psychique instable.
Et alors que les cris humanitaires s’élèvent pour enquêter sur de tels actes afin d’identifier les responsables et de libérer les victimes, les autorités saoudiennes, qui nient toutes version du genre, refusent de recevoir les observateurs humanitaires et s’opposent à toutes les propositions internationales dans ce sujet.
[…] «Awad al-Qarni» l’un des chefs du mouvement islamiste «Sahwa», fut interpellé en 2017, avec «Salman al-Odah» et «Ali al-Omari», ainsi que des centaines de partisans du mouvement, par ordre du prince héritier saoudien «Mohamed ben Salmane», qui avait promis d’anéantir le mouvement islamiste, étendu au pays depuis 30 ans. […]