24 heures d’évolutions au cœur du conflit libyen

Courrier arabe

Il semblerait que depuis que le Gouvernement d’union national libyen (GNA) ait lancé l’opération militaire «Tempête de paix», le conflit libyen a pris une tournure différente, plaçant toutes les chances du côté du GNA et déstabilisant les milices du général à la retraite Khalifa Haftar.

Les évolutions en Libye avancent à un rythme effréné et la situation sur terrain communique constamment de nouveaux faits des deux côtés. La rédaction Courrier arabe a fait une synthèse des événements les plus marquants, les exposant comme suite ;

L’hôpital de Tripoli destiné aux malades du coronavirus bombardé

L’hôpital «al-Istiklal» à Tripoli, mobilisé par les autorités du GNA à recevoir et à traiter les malades atteints du Covid-19, a été attaqué, aujourd’hui encore, par des missiles Grade, lancés par les milices de Khalifa Haftar.

Les médias du GNA ont diffusé des vidéos et des images, démontrant les dégâts infligés à la structure sanitaire pour le deuxième jour de suite.

Les autorités, qui ont dénoncé les attaques, ont décidé de transférer les malades, commençant par les plus graves d’entre eux, vers des lieux sûres.

Aéroport de Maitika pris par une pluie de Grade 

De son côté, le centre informationnel de «Burkan al-Ghadab» (Volcan de la colère) a publié des images, démontrant les dégâts qu’a subis l’aéroport de Maitika, après avoir été ciblé par des missiles Grade, lancés par les milices de Haftar.

 

Des témoins assourdis par le bruit des explosions ont rapporté «que l’aéroport avait été bombardé par près de 30 missiles», sans pour autant savoir si des morts ou des blessés été tombés.

Des civils attaqués à Abou Slim

Lundi soir, des missiles se sont abattus sur la zone d’Abou Slim à Tripoli, ce qui a fait plusieurs blessés, après que 3 maisons se sont effondrées sur les citoyens, confinés chez eux, dans le cadre des mesures prises pour la lutte contre le coronavirus.

À l’heure où on écrit ces lignes, le bombardement se relance, poussant la population prise par la panique à fuir, et à chercher des refuges sûres, alors que les autorités ont lancé l’état d’alerte.

Les milices de Haftar pleurent un chef militaire

Par ailleurs, la page officielle de la «brigade 604» des milices armées de Haftar, a annoncé le décès de Meftah al-Bakar son chef militaire, signalant qu’il avait succombé aux blessures qu’il avait eu, lors d’un raid mené par les forces du GNA, lundi dernier, dans l’axe al-Wachka, près de la ville de Syrte.

 

Sur ce, il importe de signaler que le chef de l’opération Syrte al-Jafra a déclaré aux médias qu’un calme relatif régnait sur l’axe du combat d’al-Wachka, signalant que ses forces maintenaient leurs positions et restaient sur leurs gardes.

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