709 journalistes tués en Syrie, depuis 2011, selon le Réseau syrien pour les droits de l’homme

Le Réseau syrien pour les droits de l’Homme a révélé le meurtre de 709 journalistes entre mars 2011 et janvier 2021, par les forces du régime syrien.
C’est ce qui ressort du dernier rapport autour des violations du régime syrien contre les professionnels des médias et de la presse, publié par le Réseau syrien pour les droits de l’Homme, à l’occasion de la Journée des journalistes en Turquie, célébrée le 10 janvier de chaque année.

Examiné par l’Agence Anadolu, le rapport a indiqué que le régime de Bachar al-Assad a blessé 1.571 journalistes à cette date, dont 9 étrangers.
En outre, 1.183 membres de la presse ont été arrêtés pendant la guerre en Syrie, parmi eux 427 personnes sont toujours en détention.

Le correspondant de l’Agence Anadolu a rapporté que 4 correspondants de l’Agence ont perdu la vie à la suite des attaques du régime syrien contre diverses régions.
Les journalistes syriens tentent de documenter les crimes perpétrés par le régime syrien, au risque de leur vie, et de mettre à nue les violations et les massacres commis contre son peuple.

Dans un entretien avec l’Agence Anadolu, le journaliste syrien Abdul Qadir al-Bakri, originaire de la province syrienne d’Idleb, a déclaré avoir commencé ce métier, à travers la couverture et la documentation des premières manifestations pacifiques qui se sont déclenchées en 2011.

 »Je n’ai pas cessé de poursuivre et de traquer les crimes du régime », a-t-il indiqué, notant qu’il avait failli perdre la vie lors de l’attaque chimique du régime syrien, qui avait visé la ville de Khan Sheikhoun à Idleb en 2017.

Selon lui, ce métier est exposé aux risques et les journalistes font souvent l’objet de menaces et de tentatives d’assassinat.

« Je continuerai à documenter les crimes du régime et de ses partisans même au risque de ma vie », a-t-il souligné.

De son côté, le journaliste syrien, Saif Abdullah, a déclaré à l’Agence Anadolu qu’il avait été blessé à la jambe gauche alors qu’il était en pleine documentation des attaques du régime al-Assad contre la ville de Hama le 22 février 2017.

Selon ses propos, recueillis par l’Agence Anadolu, le journaliste a été confronté à divers dangers depuis le début de la guerre en Syrie.

 » J’ai été victime de l’oppression et j’ai fait l’objet d’une arrestation par le régime d’Assad », a-t-il ajouté.

Et de poursuivre :  » Je vais continuer à exercer ce travail noble et à être la voix du peuple avec mes moyens modestes. Je défendrai jusqu’à la mort cette juste cause ».

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