À cause de l’accord d’Ankara, la Grèce renvoi l’ambassadeur libyen, et Tripoli réplique  

Courrier arabe

Sous l’étonnement de la Turquie, la Grèce a annoncé aujourd’hui vendredi, avoir décidé de renvoyer l’ambassadeur libyen, en réponse à l’accord, que son pays avait signé avec la Turquie, au sujet de la titularisation des frontières maritimes.

Tripoli répliqua à ce sujet, et souligna qu’elle était libre de conclure des accords avec quiconque elle le souhaite.

Le ministre grec des Affaires étrangères, «Nikos Danias», a déclaré aux médias: «L’ambassadeur libyen «Mohamed Younes» dispose de 72 heures pour quitter le pays».

Ceci se présente, au lendemain de l’approbation de l’accord par le parlement turc, qualifié par «Nikos Danias» de «violation à la loi internationale».

La Libye répond sévèrement

De son côté, le ministre libyen de Affaires étrangères a noté que la décision prise par Athènes était inacceptable, signalant: «La Grèce n’a aucune représentation diplomatique en Libye, et si elle existait, nous l’aurions renvoyé également».

Il indiqua que la Grèce aurait pu recourir à la justice, et exprimer courtoisement son refus, en notant qu’elle devait subir les conséquences, «car elle avait refusé de négocier l’affaire en 2004».

La Turquie s’étonne de la position grecque

Par ailleurs, le ministre turc des Affaires étrangères, «Mevlut Cavusoglu», a avoué être surpris du fait que la Grèce veille découvrir le contenu de l’accord, et se demanda «pourquoi ne pas avoir demandé? Nous les aurions informé, car nous n’avons rien à cacher».

«Cavusoglu» estima que renvoyer l’ambassadeur libyen était inadmissible, et signala qu’il contredisait les normes diplomatiques internationales.

Toutefois, il importe d’expliquer que l’origine du conflit revient au fait qu’Athènes, prétend que l’accord touche à la zone néritique de l’île de «Crète», qui lui appartient, alors qu’Ankara affirme que l’île ne possède aucune zone néritique dans les eaux régionales.

Hier jeudi, Athènes estima que l’accord d’Ankara au sujet des frontières maritime était une violation aux lois internationales, et proclama l’intervention des Nations unies, pour résoudre le litige avant qu’une crise ne se déclenche dans la région.

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