Affaire de Bouaké: aucune poursuite judiciaire contre les responsables du bombardement en 2004

Les trois ex-ministres ne seront pas mis en cause dans l’affaire du bombardement de Bouaké qui avait coûté la vie à neuf soldats français en Côte d’Ivoire. Ils étaient mis en cause après la fuite de plusieurs suspects du bombardement.

Les anciens ministres Michèle Alliot-Marie (Défense), Dominique de Villepin (Intérieur) et Michel Barnier (au quai d’Orsay) ne feront pas l’objet de poursuites judiciaires pour des accusations d’inaction après le bombardement du camp militaire français de Bouaké (Côte d’Ivoire) en 2004, a appris l’AFP jeudi de source judiciaire.

La commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR), seule habilitée à juger les actes des ministres dans l’exercice de leurs fonctions, a décidé le 17 mai qu’il n’y avait pas lieu de saisir la commission d’instruction de la Cour, selon cette source qui confirmait une information d’Europe 1.

Les trois pilotes de chasse poursuivis

Seuls trois pilotes, un Biélorusse et deux Ivoiriens, accusés d’avoir participé au bombardement, ont été renvoyés devant les assises de Paris, début janvier dernier. Ils sont poursuivis pour « assassinats, tentatives d’assassinats et destructions de biens ».

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