Affaire Khashoggi: Des élus américains démocrates promettent de révéler les informations secrètes

Courrier arabe

Des élus démocrates américains ont promis mardi, que les informations sur l’affaire du meurtre du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, assassiné au consulat de son pays à Istanbul ne resteront pas secrètes, indiquant que l’Arabie saoudite devait être jugée.

Le membre de la Chambre des représentants des États-Unis, le démocrate Tom Malinowski, soutenu par la fiancée de Khashoggi, ont affirmé que «révéler les informations au sujet de l’affaire pouvait répondre aux questions délicates toujours irrésolues».

À son tour, le sénateur démocrate Ronald Lee Wyden a annoncé: «l’attente a été longue et nous devons connaitre la vérité sur l’assassinat du journaliste Khashoggi».

Il signala que si les États-Unis ne réagissaient pas au meurtre de Khashoggi, «alors nous disons au monde que cibler les journalistes est un acte tolérable».

L’histoire est loin d’être finie

Précédemment, la Central Intelligence Agency (CIA) et certains gouvernement occidentaux avaient indiqué que Mohamed ben Salmane, le prince héritier de l’Arabie saoudite, «pouvait être la personne qui avait donné l’ordre pour tuer Khashoggi», bien que les responsables saoudiens insistent à rappeler lors des enquêtes qu’il n’avait eu aucun rôle dans l’affaire.

Ainsi, le président américain, Donald Trump, a remis en question l’évaluation de la CIA, signalant que «Washington ne pouvait pas risquait de perdre son alliance avec Riyad sans fondements solides».

Jamal Khashoggi, journaliste saoudien au Washington Post, qui disposait d’une carte de résidence aux États-Unis, était connu pour ses critiques pigmentés, lancés au visage du prince héritier de son pays, Mohamed ben Salmane.

Son assassinat, le 2 octobre 2018, a secoué le monde médiatique et déformer l’image du régime saoudien, bien que ce dernier ait essayé de se racheter en condamnant 5 des personnes jugés coupables à mort, et les 3 autres à 24 ans de prison.

Cependant, Ahmed Assiri, l’ancien vice-président des services de renseignements, Saoud Qahtani, l’ancien conseiller à la Cour royale et Mohamed Oteibi, l’ambassadeur saoudien à Istanbul à l’époque du crime, étant tous proches de ben Salmane avaient été innocentés par le tribunal saoudien, ce qui obligea les observateurs à douter de la transparence et l’intégrité du système juridique saoudien et les poussa à demander le lancement d’une enquête internationale et transparente pour juger les véritables coupables.

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