Algérie : Les arrestations des responsables corrompus se poursuivent

Courrier arabe

Le juge de la Cour suprême à Alger a placé le deuxième premier ministre de Bouteflika «Abdel Malek Sallal» sous mandat de dépôt, un jour après la détention préventive de l’ex-premier ministre «Ahmed Ouyahia», dans le cadre d’une large enquête anticorruption, lancée au pays en réponse aux proclamations populaires.

L’Agence presse officielle algérienne a annoncé que la décision a été prise après l’audience  du suspect lors d’une enquête sur des affaires concernant «la dilapidation des deniers publics, d’abus de fonction, et d’octroi d’indus privilèges».

De sa part, la télévision nationale algérienne a également mentionné la détention, en vue d’enquête dans des affaires de corruption, de l’ancien ministre de transport et des travaux publics, Abel Ghani Zaalane et de l’ancien ministre du commerce Amara ben Younes.

Dans un temps où des sources parlent d’enquête tenue par le juge d’instruction avec 45 personnes, tous des hauts responsables et des magistrats, accusés de «complicité de corruption et de blanchiment d’argent», dans l’affaire de l’homme d’affaires Mahyeddine Tahkout déjà en détention.

En rappel, le président Abdelaziz Bouteflika avait démissionné sous la pression des manifestations populaires appuyés par l’armée, un acteur majeur de la scène algérienne, dont le chef, Ahmed Caïd Saleh proclamât le jugement «du Gange», responsable des crises du pays et du malheur de son peuple.

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