Amnesty International a appelé, aujourd’hui lundi, le roi saoudien Salmane ben Abdelaziz à libérer l’ancien responsable des relations entre le royaume et le mouvement palestinien «Hamas», le docteur Mohammed al-Khodari, et son fils, Hani, « immédiatement, sans restriction ni condition», avait-elle indiqué.
Dans un tweet, Amnesty a indiqué que Mohammed al-Khodari avait besoin de soins médicaux et d’un traitement contre le cancer et ont demandé au roi Salmane de veiller à ce que le Dr Mohamed et son fils soient libérés immédiatement et sans conditions».
الدكتور محمد الخضري عرضة لخطر كبير بسبب #فيروس كوفيد_19 ويتطلب رعاية طبية وعلاج من #السرطان. ندعو الملك سلمان إلى ضمان الإفراج عن الدكتور محمد ونجله هاني فوراً من دون قيد أو شرط #السعودية @KingSalman pic.twitter.com/QcwwS0LH0H
— منظمة العفو الدولية (@AmnestyAR) October 5, 2020
Amnesty International a déclaré qu’al-Khodari, 81 ans, et son fils « ont été détenus pendant plus d’un an en Arabie saoudite », en ajoutant que « depuis leurs détentions, le Dr Muhammad al-Khodari et son fils Hani al-Khodari ont été victimes de graves violations de leurs droits, notamment de disparitions forcées, d’arrestations arbitraires et de détentions secrètes», et que « les deux hommes n’ont pas été représentés par un avocat depuis leur arrestation».
https://twitter.com/AmnestyAR/status/1313002988621967360
Quant au compte « détenus d’opinion », il a indiqué dans un tweet que le tribunal pénal spécial saoudien tiendra une deuxième session, aujourd’hui, pour le représentant du Hamas au royaume et son fils.
🔴 عاجل
تعقد المحكمة الجزائية المتخصصة يوم غد الإثنين جلسة محاكمة ثانية لكل من د. #محمد_الخضري (ممثل حمـ.اس بالمملكة) و نجله د. #هاني_الخضري (أستاذ سابق بإحدى جامعات المملكة). pic.twitter.com/rCeQ7WbOK7— معتقلي الرأي (@m3takl) October 4, 2020
Il est à noter que Hamas avait annoncé en septembre 2019 que le service saoudien des enquêtes de sécurité avait arrêté al-Khodari et son fils « sans justification » le 4 avril 2019 indiquant que leur arrestation s’inscrivait « dans le cadre d’une campagne contre un grand nombre de Palestiniens résidant en Arabie saoudite ».