«Antony Blinken et les Israéliens redoutent la victoire du Hamas aux élections», rapporte un site hébreu

Courrier arabe

Un site israélien a indiqué que «Gabi Ashkenazi, le ministre israélien des Affaires étrangères, et Antony Blinken, le secrétaire d’État aux États-Unis, avaient eu une conversation téléphonique, au sujet des futures élections palestiniennes», affirmant que «les Israéliens et Blinken redoutaient la victoire du Hamas à l’ombre de la division qui déchire le parti du Fatah».

Selon le site Walla, des responsables israéliens affirmèrent que «vendredi, les deux hommes discutèrent des élections palestiniennes prévues le 22 mai prochain et des peurs qu’ils partagent à ce sujet».

«À l’ombre de la division qui déchire le Fatah, le parti du président de l’autorité palestinienne, Ashkenazi et Blinken redoutent la victoire possible du Hamas » avaient confié les responsables au site, en signalant que « les deux hommes cachaient leur peur et gardaient le silence à ce sujet « .

Washington ne prend pas l’affaire au sérieux

«Ceci est la première fois où les deux hommes évoquent les élections palestiniennes, mais Israël espère que ce sujet soit discuté d’avantage, les prochaines semaines», avaient poursuivi le site.

Il explique : «Tel Avive redoute que l’administration de Biden ne prenne pas les élections au sérieux, car Washington n’a toujours pas proposé de politique claire à ce sujet, et elle avance toujours selon la ligne tracée par Trump».

Repoussées par leur propre initiative

Les responsables signalèrent : «Ashkanazi a affirmé à Blinken qu’Israël ne comptait pas intervenir pour entraver les élections, mais qu’il serait heureux si les Palestiniens repoussaient l’opération par leur propre initiative».

«L’affaire actuellement en cours de discussion tourne autour de la participation des habitants de Jérusalem», avaient-ils précisé.

«Les Palestiniens cherchaient à impliquer les habitants de Jérusalem, et ceci peut être un indice pour repousser la date de l’organisation de l’opération, car elle ne pourra pas avoir lieu sans eux», avaient-ils ajouté, en signalant «Israël leur avait permis de participer en 2006, et ainsi rien n’empêche qu’ils soient autorisés encore cette fois».

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