Après avoir nommé un ambassadeur à Damas, la Mauritanie est accusée, par l’opposition syrienne, de complicité

Courrier arabe

Après que Nouakchott a annoncé avoir nommé un ambassadeur à Damas, l’opposition syrienne a accusé la Mauritanie «de prendre part avec le régime criminel d’al-Assad et de chercher à lui redonner vie», elle dénonça l’action et appela à « respecter la position de la Ligue des Etats arabes».

«Au moment où les preuves s’accumulent, prouvant que le régime d’al-Assad a commis des crimes contre l’humanité et a utilisé des armes chimiques, et alors que plusieurs pays insistent à sanctionner les responsables des crimes, les autorités mauritaniennes nomment un ambassadeur à Damas, rejoignant à l’agenda mis en place par des paries qui cherchent à installer un réseau criminel dans la région», avait noté la Coalition nationale des fractions de la révolution et de l’opposition syrienne lors d’un communiqué publié aujourd’hui mardi.

Elle s’est demandée «que pourrait être la nature des intérêts qui se cachent derrière ces initiatives non étudiées», affirmant qu’«un immense taux de pression et de corruption tournait autour».

Le communiqué signala aussi : «Le peuple syrien refuse cette entreprise, il la dénonce et la condamne, et estime qu’elle fait de la Mauritanie un complice des crimes et des manœuvres suspectes qui visent à imposer à la région un scénario de meurtre, de terrorisme et d’explosions», indiquant que «c’étaient les seules choses que savait faire le régime syrien».

«L’initiative de la Mauritanie cherche en vain à redonner vie au régime», avait-il indiqué, en signalant «qu’elle sera vouée à l’échec comme tant d’autres qui l’avaient précédées».

Les pays arabes doivent respecter la position de la Ligue des Etats arabes

Le communiqué a dès lors demandé «aux autres pays arabes de respecter les positions affichées par la Ligue des pays arabes et par les peuples arabes, qui refusent de traiter avec le régime criminel».

«Si nous demandons au monde d’appliquer les lois internationales et de juger les criminels et leurs alliés, nous espérons que les pays arabes et les peuples arabes affichent des positions plus fixes et plus claires pour mettre la pression au régime et permettre à la Syrie de passer vers un régime politique civil», avait-il noté en conclusion.

Rappelons, dans ce contexte que le président du régime syrien, Bachar al-Assad, avait approuvé dimanche dernier, la nomination de Ahmad Adi Mohamed al-Radi, comme ambassadeur représentant la république islamique mauritanienne, à Damas.

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