Après le coup d’état d’Aden, le salafiste ben Brik humilie l’Arabie saoudite et propose son aide à Haftar

Courrier arabe

Le vice-président du conseil transitionnel yéménite du sud Hani Ben Brik a humilié l’Arabie saoudite en réponse à sa position face à la conquête de la ville d’Aden par ses troupes, au moment où il avait offert son aide au général libyen à la retraite Khalifa Haftar, lui promettant la victoire face «aux milices terroristes soutenues par la Turquie et le Qatar».

Lors de propos représentant une réponse du conseil transitionnel à la position saoudienne abordée suite aux évolutions d’Aden, Hani ben Brik a déclaré que «les Houthis avaient tenus tête aux troupes de la coalition arabe, pour plus de cinq ans alors qu’ils étaient des chiites», indiquant que le royaume saoudien, qui a lancé le combat contre les chiites au monde, n’arrivait même pas à traiter avec un groupe qui les affrontait avec des armes artisanales, ajoutant que «les négociations ne se faisaient pas sous les pressions des menaces, ni celles des bombardements», après que les troupes de la coalition avaient annoncé le bombardement d’une cible à Aden, et instauré un couvre-feu, en menaçant d’user de la force en cas d’infraction.

Le vice-président appela la population à tenir bon, les avertissant des jours difficiles à venir, lors desquels ils seront privés d’aides humanitaires, en affirmant que la seule issue pour sortir de la crise «est de s’allier au conseil transitionnel, face aux procédures arbitraires qui attendent la région».

Et dans un pas de défi, ben Brek se porta volontaire à intervenir en Libye, lors d’un tweet publié dimanche, sur son compte officiel, il a affirmé «nous sommes prêt à venir en aide pour nos frères libyens, et à leur envoyer notre expérience dans la lutte contre les mêmes milices qui se couvrent de légitimité», espérant que Haftar puisse aboutir à ses fins, durant ces jours sacrés.

Notant que ben Brik et Haftar, sont tous deux chefs de troupes armées illégales qui se battent contre les forces du gouvernement légitime dans leurs pays, et des fidèles alliés des Émirats arabes unis, qui les approvisionnent en armes, et en argent, selon plusieurs rapports internationaux.

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