Arabie saoudite : Un élève de 13 ans tue son enseignant égyptien, protestant contre une mauvaise note

Courrier arabe

Un jeune saoudien, âgé de 13 ans, a tué son professeur égyptien, lui tirant une balle dans la tête, protestant contre une mauvaise note qu’il avait eu à l’examen. L’affaire a déclenché la colère des Egyptiens, qui se sont déchainés sur les réseaux sociaux.

Les médias égyptiens ont signalé que «l’enseignant égyptien, Hani Abdeltawab (35) a succombé à ses blessures, après avoir reçu une balle dans la tête, tirée par un de ses élèves».

«Abdeltawab enseignait dans une école aux alentours de Riyad la capitale saoudienne, où un de ses élèves, âgé de 13 ans, l’avait guettait à la sortie, pour le surprendre et lui tirer une balle dans la tête», avaient noté les médias, en indiquant que «le coupable était accompagné de son frère (15 ans), et qu’ils avaient hospitalisé la victime, avant de prendre la fuite».

Les réseaux sociaux indignent le crime

L’affaire a déclenché la colère des Egyptiens, qui ont lancé, sur les réseaux sociaux, des hashtags comme (#هاني_عبد_التواب) (Hani Abdeltawab) et ( #حق_هاني ) (justice pour Hani), pour proclamer justice à la victime.

Un des utilisateurs a écrit : «Un enseignant égyptien est décédé en Arabie saoudite, après avoir reçu une balle dans la tête, tirée par un de ses élèves saoudiens, ayant reçu une mauvaise note. Le ministère égyptien n’a pas bougé un doigt, lorsque les Egyptiens se font humiliés et même tués, il ne se sent pas concerné», dénonçant le silence des autorités égyptiennes et regrettant la maltraitance vécue par les Egyptiens en Arabie saoudite.

Et alors que d’autres ont signalé que «le gouvernement égyptien était responsable des souffrances infligées à la population égyptienne, en poussant les citoyens à fuir le pays à cause des mauvaises conditions», la majorité a espéré voir le lancement de mesures concrètes, pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.

Il est à noter que la dépouille de la victime n’a toujours pas été rapatriée en Égypte, dans un temps où les autorités saoudiennes refusent de communiquer la moindre information, affirmant que les enquêtes étaient en cours et que la justice accomplissait son devoir.

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