Attaqué par le Bahreïn, le Qatar est soutenu par la Libye et la Tunisie

Courrier arabe

Le ministère libyen des Affaires étrangères, ainsi que la commission des affaires étrangères au Parlement tunisien se sont objecté aux déclarations lancées par le Bahreïn, qui avait accusé le Qatar d’entraver la résolution de la crise libyenne, et d’empêcher l’établissement de l’ordre dans plusieurs régions du monde, insistant sur l’importance des relations de leurs pays avec le Qatar.

Lors d’une interview avec le journal saoudien « al-Sharq al-Awsaat », le ministre bahreïni des Affaires étrangères «Khaled ben Ahmad al-Khalifa» avait déclaré: «Le Qatar joue un rôle, pour entraver les résolutions au Yémen, en Libye, en Tunisie, en Irak, et dans plusieurs autres pays du Golfe», lançant des attaques sans fournir des explications, ou présenter les moindres preuves.

Dans ce contexte, le ministère libyen des Affaires étrangères, Mohamed Siyala, a diffusé un communiqué, insistant à «refuser l’implication du nom de la Libye, dans des règlements de compte où l’état ne fais pas partie», en soulignant la profondeur des relations bilatérales avec le Qatar, et affirmant «le maintien du développement du principe de collaboration et des intérêts communs, avec les pays qui proclament l’arrêt de l’offensive lancée contre Tripoli».

Le ministère libyen, espéra que «le Bahreïn soutienne le Gouvernement d’union nationale, et mette des pressions sur les pays qui s’impliquent pour soutenir l’offensive armée contre Tripoli, la capitale», et expliqua que «la Libye avait le droit de construire ses relations, en fonction de ses intérêts et de ceux de son peuple».

De son côté, «Latifa Habbachi», la présidente de la commission des affaires étrangères au Parlement tunisien, a exprimé, au nom du Parlement tunisien, le refus des déclarations du ministre bahreïni, insistant sur le soutien économique et financier, fourni par le Qatar, au peuple tunisien et à sa révolution, et affirmant que «le peuple tunisien avait prouvé, à travers  les dernières élections législatives et présidentielles, qu’il était le maître de sa souveraineté».

Rappelons que les relations entre le Qatar et le Bahreïn ont été coupées en 2017, après que Manama a pris part avec le Caire, Riyadh et Abu-Dhabi, pour imposer un blocus à Doha, l’accusant de soutenir le terrorisme, et de collaborer secrètement avec l’Iran.

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