«Aucune proche résolution à la crise avec le Qatar, et la normalisation est un bon plan», déclare l’ambassadeur émirati à Washington

Courrier arabe

L’ambassadeur des Emirats arabes unis (EAU) à Washington, Youcef al-Oteiba, a affirmé «qu’il n’y avait aucune proche résolution à la crise avec le Qatar», félicitant son pays pour la normalisation des relations avec Israël.

Al-Oteiba avait déclaré, lors de sa participation, par vidéo conférence, à un forum organisé par l’Institut d’études sur la sécurité nationale israélienne, «La crise avec le Qatar ne sera pas résolue, pas en tout cas prochainement, du moment que Doha n’a pas révisé ses positions», indiquant que «Doha était têtue et continuait à jouer le rôle de la victime».

Il ajouta : «L’axe Turquie, Iran et Qatar exploite la religion, l’impliquant dans toutes les affaires et soutenant l’extrémisme», en soulignant « les menaces et les dangers que représentent la politique du Qatar et de ses alliés ».

La normalisation est un bon plan

Lors de son discours, al-Oteiba avait également félicité la normalisation que son pays avait annoncée avec Israël, déclarant : «Ce que nous avons fait avec Israël a brisé la glace et a brisé les péchés», ventant l’exemple qu’est devenue Abou Dhabi, en ajoutant : «Ceci n’est plus impossible, le Bahreïn nous a suivi et le Soudan juste derrière».

«Désormais, la normalisation est une affaire publique, dans la région, et elle ne se limitera pas à un pays ou deux », avait-il ajouté, avec enthousiasme et en s’attendant à voir d’autre pays arabes rejoindre la liste des pays normalisant avec Israël.

Saisissant l’occasion, al-Oteiba a envoyé un message aux Israéliens, déclarant : «Nous sommes optimistes et j’espère que, comme nous, vous êtes aussi excités et impatients à connaître notre peuple, notre héritage et nos traditions, car les EAU n’ont pas que des immeubles brillants et des jolis aéroports».

Rappelons toutefois que les EAU avaient signé un accord pour normaliser les relations avec Israël en août dernier, choisissant une nouvelle politique, et tournant le dos à ses voisins arabes, au moment où le Koweït se bat en multipliant les efforts pour résoudre la crise du Golfe, originaire au blocus imposé au Qatar, par les EAU, l’Arabie saoudite, le Bahreïn et l’Égypte.

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