Bande de Gaza : 100 mille familles retirent une nouvelle tranche des allocations offertes par le Qatar

Courrier arabe

Le Comité qatari pour la reconstruction de la bande de Gaza a commencé, hier mercredi, à distribuer une nouvelle tranche des allocations octroyées aux familles démunies de la bande, tout en tenant compte des mesures sanitaires applicables à l’ombre de la propagation du coronavirus.

Le président du Comité, l’ambassadeur Mohamed al-Amadi, a affirmé, selon le site du comité, que «la distribution se fera sous la supervision d’équipe représentant le comité, en collaboration avec les parties responsables à Gaza, comme le ministère du Développement social et celui de la Communication et de la technologie informationnelle, dans le but de garantir les maximum de sécurité afin de protéger les allocataires qui se présenteront aux bureaux de poste».

Il indiqua que «l’opération se déroulera au niveau des bureaux de poste de la bande et qu’elle tiendra compte des mesures de sécurité qui obligeront les allocataires à mettre des gants et des masques et à respecter la distanciation sociale», soulignant que «100 mille familles bénéficieront des allocations, à raison de 100 dollars pour chaque famille».

«Cette fois, elle sera réservée pour les familles qui ont bénéficié des allocations moins de 14 fois, et celles qui l’ont obtenue 15 fois et se composent de plus de 9 enfants, à condition que son tuteur ait moins de 70 ans», nota le site du comité.

Sur ce, il importe de signaler que le Qatar a commencé, depuis novembre 2018, à distribuer des allocations pour aider les familles démunies qui se trouvent dans la bande de Gaza, et se charge de financer plusieurs projets pour développer la région et offrir des opportunités de travail, comme celui où relie la bande par un nouveau câble électrique.

Toutes ces mobilisations se présentent sous l’égide des accords de désescalade, conclus grâce à la médiation du Qatar, de l’Égypte et des Nations unies, et qui permettent le lancement de programmes humanitaires urgents pour les habitants de la bande, qui vivent sous le blocus depuis 2007.

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