Ben Brik attaque Ankara et soutient la campagne invitant les Saoudiens à boycotter le tourisme en Turquie

Courrier arabe

«Hani ben Brik» le vice-président du conseil transitionnel du sud yéménite, soutenu militairement par les Émirats arabes unis, a attaqué la Turquie, annonçant son soutien à la compagnie lancée contre elle par l’Arabie saoudite.

Le chef séparatiste nota dans un tweet publié vendredi sur son compte officiel : «Je me suis rendu en Turquie plusieurs fois pour visiter les réfugiés syriens, et leur offrir des aides, et j’affirme que la maltraitance des gens transforme un pays si beau en un enfer insupportable».

Il insista a mentionné le hashtag «#مشينا_قبرص» (on part à Chypre) lancé par l’Arabie saoudite, visant à prendre «Chypre» comme destination des touristes saoudiens en alternative à la Turquie déclarant: «Faire du tourisme en Turquie pour un arabe, à l’ombre d’un régime raciste nous oblige à dire (on part à Chypre)».

L’Arabie saoudite ne perd pas de temps  

Dans le même contexte, le ministre saoudien des Affaires étrangères «Ibrahim al-Assaf» a tenu mercredi dernier plusieurs rencontres avec des responsables chypriotes, lors de sa visite à l’île, qui constitua la première d’un haut responsable saoudien.

Et suite à des déclarations tenues dans une conférence de presse, lors de laquelle il avait affiché son soutien aux Chypres dans leur conflit avec les Turques au sujet de l’affaire du gaz, al-Assaf s’est attiré les critiques des médias turques, tous en colère contre lui.

La chaîne «Ahaber» a cité sur son site électronique que le ministre saoudien déclara lors de sa rencontre avec son homologue chypriote: «Le royaume saoudien prend part avec son allié chypriote pour faire face aux activités illégales turques dans la mer Méditerrané», estimant que les propos concordaient avec la position européenne et américaine au sujet de l’affaire.

Rappelons que la campagne électronique a été lancée par le prince saoudien «Mohamed ben Naouaf» visant à rayer le Turquie de la liste des destinations touristiques des Saoudiens, et ce à l’ombre de l’affaire du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, dont Ankara ne cesse de proclamer des explications, accusant le prince hériter Mohamed ben Salmane d’avoir donné l’ordre pour l’assassiner.

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