L’écrivain français Bernard Lévy a déclaré, hier, qu’ « il a entré en Libye grâce à un visa valide offert de la part du journal américain « Wall Street Journal » afin de visiter Misurata et Tarhounah et documenter l’affaire des fosses communes », selon la chaîne de télévision privée libyenne « Libya al-Ahrar ».
Le journaliste a nié avoir reçu une autorisation du ministère libyen de l’Intérieur ou rencontré des responsables du Gouvernement d’union nationale(GNA), notant que ses « rencontres étaient réservées aux civils, aux policiers, aux fonctionnaires municipaux et aux membres de la société civile ».
Lévy a également exprimé via un tweet « sa tristesse, sa colère et sa solidarité avec les habitants de Tarhounah », expliquant qu’il documente les crimes de la ville dans un rapport intitulé «Les champs de la mort» et qu’il sera publié prochainement, « dans l’intention de soutenir le peuple libyen ».
Today, July 25. Killing field at Tarhuna. This city suffered martyrdom from #Khadafi. 47 cadavers, including children, hands tightened in the back, have been recently excavated : they suffered martyrdom from pro #Haftar proxies. My sorrow. My anger. Solidarity with #Tarhuna. pic.twitter.com/89cyWFRYKd
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) July 25, 2020
Cette visite a entraîné une protestation populaire large, vu qu’il est très attaché à Israël, accusant la partie qui l’a invité et lui a autorisé d’entrer sur le territoire libyen.