Des centaines de partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro ont pris d’assaut le Congrès national au Brésil, dimanche.
Des groupes scandant des slogans réclamant l’intervention de l’armée ont franchi la barrière de la police et sont entrés dans le bâtiment du Congrès, selon les médias locaux.
La police est intervenue en faisant usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants pro-Bolsonaro.
Certains manifestants ont été vus en train de grimper sur les toits des bâtiments de la Chambre des représentants et du Sénat.
L’homme politique brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a prêté serment, la semaine dernière, à Brasilia, la capitale, pour un troisième mandat à la tête du Brésil.
Au terme d’un scrutin serré, le 30 octobre 2022, Lula a battu le président sortant d’extrême droite, Jair Bolsonaro, obtenant 50,9 % des voix contre 49,1 % pour Bolsonaro, selon le Tribunal suprême fédéral du Brésil.
Lula avait été candidat lors de l’élection présidentielle de 2018 jusqu’à ce que des condamnations pour corruption et blanchiment d’argent viennent couper court à ses ambitions politiques. Il a ainsi été incarcéré et Bolsonaro a remporté la présidence.
En 2019, Lula a été libéré de prison après que ses condamnations ont été annulées par le Tribunal suprême fédéral, lui permettant de se présenter à nouveau aux élections.
Il était une figure influente à l’époque de la « marée rose » — une période où de nombreux pays d’Amérique latine avaient basculé à gauche.
L’ascension politique de l’ancien dirigeant syndical jusqu’à la présidence marque l’arrivée d’une nouvelle vague de dirigeants régionaux de gauche en Argentine, en Bolivie, au Chili, en Colombie, au Honduras, au Mexique et au Pérou.
