Les manifestations contre le gouvernement chilien ont repris dans la capitale Santiago, appelant à la démission du président du pays, Sebastian Pinera.
Les contestataires ont organisé une marche sur la place «Italie», le principal lieu de rassemblement des manifestants à Santiago, rapportent les médias locaux.
Très en colère, ils exigent la démission du président Pinera et la libération des personnes arrêtées lors des manifestations qui avaient éclaté l’année dernière.
Les forces de l’ordre sont intervenues avec des canons à eau pour disperser les manifestants qui ont érigé des barrières, allumé le feu et lancé des objets solides sur la police. Une banque et une pharmacie auraient été pillées lors des manifestations.
En effet, les manifestations avaient débuté le 6 octobre 2019, dans un contexte d’augmentation des tarifs des transports en commun à Santiago. Deux semaines après, des actes de pillage et de violence ont secoué la ville.
Depuis le début de ces manifestations, 23 personnes sont mortes, 1 218 autres ont été blessées alors que 9 203 individus ont été arrêtés.
Pour contrôler la situation, le président s’était engagé à augmenter la pension de base universelle de 20%, à geler les frais d’électricité et à proposer une loi qui permettrait au gouvernement de supporter les coûts de traitements médicaux coûteux.
Cependant, les revendications des manifestants se sont accrues et ils ont déclaré qu’ils protestaient non seulement contre l’augmentation des prix des tickets de métro, mais aussi en raison du coût très élevé de la vie, de la répartition inégale des revenus, outre l’incapacité des gouvernements successifs à répondre aux attentes du peuple.
