Chili : émeutes à Santiago, l’état d’urgence décrété

Les autorités chiliennes ont déclaré l’état d’urgence dans certaines parties du pays, notamment dans la capitale Santiago, à la suite d’actes de violence déclenchés par des manifestations contre la hausse des tarifs des transports publics.

« La violence provoquée par les manifestations menace la sécurité du peuple chilien », a déclaré le président Sebastián Piñera, lors d’une conférence de presse tenue au palais présidentiel de la Moneda.

« En tant que président, je déclare l’état d’urgence dans les Etats de Santiago et Chacabuco, ainsi que dans les régions de Puente Alto et de San Bernardo, à la suite d’attaques graves contre le métro de Santiago, contre la sécurité publique et contre l’ordre public », a-t-il poursuivi.

Il a indiqué être conscient que l’augmentation des tarifs des transports publics a un impact négatif sur la population et que la décision sera réexaminée par les autorités.

L’état d’urgence durera 15 jours et pourra être prolongé. L’armée du pays sera responsable des régions visées par cette décision.

La capitale chilienne connait, depuis presque une semaine, des protestations contre l’annonce par le gouvernement d’une hausse de 4% des tarifs des transports publics.

Les manifestations ont dégénéré, entraînant notamment la destruction des portes d’accès aux stations de métro.

La police est intervenue et a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, dont ceux impliqués dans des actes de violence seront poursuivis conformément à la loi sur la sécurité de l’État, promulguée en 1958.

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