Chili : un pays en guerre selon son président

État d’urgence et couvre-feu dans plusieurs villes du pays, des policiers, des soldats et des chars déployés dans les rues de Santiago, 1 462 personnes arrêtées : la réaction des autorités à l’explosion de colère sociale ravive chez de nombreux Chiliens le souvenir de la dictature militaire d’Augusto Pinochet.

« Nous sommes en guerre contre un ennemi puissant, implacable, qui ne respecte rien ni personne et qui est prêt à faire usage de la violence et de la délinquance sans aucune limite », a affirmé le président Sebastian Pinera, en mettant l’accent sur les actes de vandalisme, plutôt que sur les revendications sociales des manifestants.

Après avoir suspendu la hausse de 3 % du prix du ticket de métro, à l’origine de la flambée de violence qui a fait

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