Le Liban a annoncé, lundi, un état d’urgence sanitaire pour la première fois dans le pays dans le but de faire face à la pandémie du coronavirus, et ce, du 14 janvier jusqu’au 25 du même mois (reconductible).
Selon l’Agence de presse officielle libanaise, le Conseil suprême de la défense a décrété l’état d’urgence sanitaire, en plus de l’instauration d’un couvre-feu.
Des mesures seront également appliquées pour les passagers en provenance de certains pays. Le trafic passagers à l’aéroport de Beyrouth sera réduit à 20%. Tous les passagers seront soumis à un test COVID-19 obligatoire au terminal de l’aéroport.
La même source a précisé que la fermeture totale du pays entrera en vigueur du 14 janvier à 5h00 du matin jusqu’au 25 janvier à la même heure.
Les décisions comprennent la fermeture de toutes les administrations, institutions publiques, services indépendants, universités, écoles publiques et privées, jardins d’enfants, crèches, parcs publics, quais, stades et salles de sport publics et privés, internes et externes.
Il a été également décidé de suspendre le travail dans toutes sortes de magasins, bureaux de travailleurs indépendants, marchés populaires, cinémas, musées, théâtres, salles de vidéo, de poker et de jeux électroniques.
De même, il est interdit d’organiser des fêtes publiques et privées, des manifestations sociales et des rassemblements de toutes sortes.
Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur et les Communes ont été chargés de coordonner avec les autorités religieuses, dans le but de fermer les lieux de culte et d’annuler les manifestations religieuses de toutes sortes.
Ces mesures ont été prises par le Conseil suprême de la défense, à l’issue d’une réunion extraordinaire tenue au palais de Baabda.
Jusqu’à lundi soir, la Covid-19 a touché plus de 222 391 personnes au Liban, dont 1 629 sont décédées, tandis que 143 716 se sont rétablies, selon la plateforme Worldometer.
