Crise du Golfe : des signes d’une proche résolution à l’horizon, selon le Koweït  

Courrier arabe

L’ambassadeur du Koweït en Turquie a déclaré que son pays menait toujours son rôle de médiateur, pour résoudre la crise du Golfe, rapprocher les points de vue et parvenir à une résolution satisfaisante pour toutes les parties, indiquant que «des signes d’une proche résolution étaient à l’horizon».

Lors d’une interview accordée au site al-Khaleej Online, à l’ombre de l’inauguration du nouvel immeuble de l’ambassade du Bengladesh à Ankara, le 14 septembre 2020, l’ambassadeur Ghassan al-Zaoui affirma que «la résolution de la crise du Golfe était une priorité pour son pays».

«Le Koweït joue un rôle important pour parvenir à résoudre la crise du Golfe», avait-il déclaré, en signalant que «tous les pays concernés approuvaient la médiation de son pays et croyaient en sa crédibilité et en son dévouement».

Il souligna également que «le secrétaire général du Conseil coopératif du Golf (CCG), koweïtien de nationalité, contribuait activement à trouver une résolution», tout en affirmant : «Les signes d’une proche résolution sont à l’horizon, et nous cueillerons bientôt les fruits de nos efforts en aboutissant à un accord dans la région».

Dans ce contexte, il importe de signaler que le CCG a connu la pire crise interne de son histoire, après que l’Arabie saoudite, les ُEmirats arabes unis EAU et le Bahreïn avaient coupé leurs relations avec le Qatar, le 5 juin 2017, sous prétexte que Doha soutenait le terrorisme et collaborait avec l’Iran.

Et bien que les Qataris avaient toujours nié les accusations qui leur furent lancées, dénonçant des tentations d’atteinte à la souveraineté de leur pays et une ingérence au niveau de ses choix diplomatiques, ils appellent constamment à la résolution diplomatique et au dialogue inconditionnel.

Depuis quelques mois, le Koweït mène des efforts pour résoudre la crise et clore son dossier, dans le but de récupérer le poids diplomatique que le CCG avait perdu et relancer l’idée de l’union des pays du Golfe.

La médiation du Koweït fut soutenue par les États-Unis, qui avaient annoncé lors de plusieurs occasions que «la crise du Golfe avait suffisamment duré».

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