Dans le « Guantanamo des Émirats arabes unis », les détenus d’opinion privés de couverture et de vêtements, dans un froid glacial

Courrier arabe

Le Centre international pour la Justice et les Droits de l’homme, «ic4jhr», a déclaré que les prisonniers d’opinion, détenus dans les prisons des Émirats arabes unis (EAU), étaient exposés à un froid glacial, sans couvertures et sans vêtements chauds, particulièrement, ceux qui se trouvent dans la prison «al-Razine», connu sous le nom de «Guantanamo des EAU».

Lors d’un communiqué publié sur son site électronique, «ic4jhr» s’est déclaré être inquiété par les conditions dans lesquelles étaient détenus les prisonniers d’opinion, signalant que l’état de santé de plusieurs d’entre eux s’était détérioré.

«Les prisonniers au «Guantanamo des EAU» sont privés de couvertures et des vêtements chauds durant l’hiver, malgré le climat rude du Sahara, ce qui aggrave encore plus leurs conditions de détention», avait-il signalé, en indiquant que priver les prisonniers des vêtements chauds, en plein froid était inhumain et considéré comme étant un type de torture, de maltraitance et d’humiliation.

Les familles ne peuvent pas visiter leurs enfants.

Le communiqué nota également que le «Guantanamo des EAU» était situé en plein milieu du désert, et affirma que bien que les familles des détenus passaient une demi-journée pour pouvoir l’atteindre, les autorités les obligeaient à rester devant les portes d’entrée, et les interdisaient parfois de voir leurs enfants.

«Malgré la souffrance des proches des détenus, ils sont obligés d’attendre devant les portes d’entrée, et après de longues heures, plusieurs d’entre eux étaient interdit de voir leurs enfants, et étaient obligés de rebrousser chemin», avait-il ajouté.

Il a affirmé que cette privation arbitraire, qui pouvait de se poursuivre des semaines et des mois, et parfois même, arriver à des années, était toujours appliquée par les autorités des EAU.

Demander de mettre fin aux mauvaises pratiques

«ic4jhr» souligna que les EAU se préparaient pour exposer un rapport devant le Comité contre la torture, en avril 2020, alors qu’ils ne cherchent même pas à activer la convention qui s’oppose à la torture, et qu’ils avaient signée depuis 2012.

Sur ce, il appela les autorités des EAU à prendre des mesures en urgence, pour mettre fin à ces pratiques cruelles, «et de faire en sorte que les conditions de détention soient conformes aux normes typiques pour traiter les prisonniers, telles qu’elles ont été imposées par les Nations unies».

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