Des activistes soudanais immigrés ont lancé une campagne sur Twitter pour réclamer de l’entreprise américaine Google l’ouverture de l’accès à l’Internet à l’intérieur du Soudan après son interruption pendant la répression violente du sit-in à Khartoum.
Les autorités soudanaises ont pris cette mesure pour empêcher les manifestants de partager les événements qui arrivent sur les réseaux sociaux.
En dépit des restrictions imposées et des mesures de sécurité rigoureuses, certains soudanais ont réussi à diffuser des vidéos sur les réseaux sociaux montrant les marches et les slogans qui dénoncent la dispersion brutale du sit-in devant le siège de l’armée lundi à Khartoum.
Une vidéo diffusée montre l’intrusion de militaires à l’intérieur de l’hôpital » Royal Care » à Khartoum pour la deuxième fois à la recherche de militants. La vidéo contient des témoignages qui affirment avoir été battus par les forces d’appui rapide dans le même hôpital.
Since the internet is down in Sudan,military council is searching the civilian phones to delete any evidence of there crimes befor uploading it #Google_Open_Internet_For_Sudan #Google_open_Internet_for_sudan #مجزرة_القيادة_العامة #السودان pic.twitter.com/uO5jrz7iXB
— Hiba (@Hiba62105262) June 5, 2019
Internet has been out in Sudan since 3 June. This is a huge problem. In these critical times it is essential that everyone can communicate, particularly to urge messages of keeping things calm and peaceful. The authorities must turn the internet back on and keep phone lines open.
— Irfan Siddiq (@FCOIrfan) June 5, 2019