Des pays arabes se sont félicités de la prolongation de deux mois de l’armistice en vigueur depuis début avril dernier entre les parties yéménites.
L’envoyé des Nations unies au Yémen, Hans Grundberg, a annoncé, jeudi, que le gouvernement yéménite et les Houthis ont convenu de prolonger l’armistice de deux mois supplémentaires, quelques heures avant l’expiration de son délai.
Par voie de communiqué, le ministère saoudien des Affaires étrangères, s’est félicité de l’annonce de la prolongation de la trêve au Yémen. « J’espère que l’envoyé de l’ONU pourrait ouvrir la route de Taiz pour le déplacement de milliers de civils à cette date », a-t-il écrit.
Le ministère a souligné « le souci du Royaume de soutenir tous les efforts déployés par les Nations unies pour parvenir à une solution politique durable à la crise yéménite ».
De son côté, le sultanat d’Oman a salué « la réponse des parties yéménites aux efforts des Nations unies ».
Le Qatar a également réagi suite à cette l’annonce, exprimant son espoir que cela « ouvrira la voie à une solution pacifique à la crise yéménite afin de répondre aux aspirations du peuple yéménite », a rapporté un communiqué du ministère qatari des Affaires étrangères.
Dans ce même contexte, le Royaume hachémite de Jordanie s’est dit prêt à « soutenir les efforts internationaux pour résoudre la crise yéménite ».
De son côté, le Conseil de coopération du Golfe a qualifié la prolongation de l’armistice au Yémen comme une « étape importante vers la réalisation de la paix ».
Jeudi, le groupe houthi a annoncé, dans une déclaration faite par Mahdi Al-Mashat, chef du Conseil politique suprême du groupe, et relayée par l’agence de presse ‘Saba’, « la décision relative à la prolongation de la trêve. »
Cette décision a été approuvée après l’expiration de la trêve déjà en vigueur, jeudi, à 19h00 heure yéménite (16h00 GMT).
Le 1er avril, l’envoyé de l’ONU au Yémen, Hans Grundberg, a annoncé que les parties au conflit avaient convenu d’une trêve de deux mois pouvant être prolongée et entrant en vigueur le lendemain, au milieu d’un accueil favorable de la Coalition arabe dirigée par le Royaume d’Arabie saoudite et les forces gouvernementales d’une part et les Houthis d’autre part.
Parmi les dispositions les plus importantes de la trêve figurent le redémarrage des vols commerciaux via l’aéroport de Sanaa et l’ouverture de routes dans la ville de Taiz, assiégée par les Houthis depuis sept ans.
Le Yémen est en proie, depuis près de 7 ans, à une guerre continue entre les forces pro-gouvernementales soutenues par une alliance militaire arabe dirigée par l’Arabie saoudite voisine, et les Houthis soutenus par l’Iran, qui contrôlent depuis plusieurs gouvernorats, dont la capitale, Sanaa, depuis septembre 2014.
