Des propositions israéliennes pour construire une zone industrielle à la frontière de la bande de Gaza

Courrier arabe

Des recommandations israéliennes ont été mises en place prévoyant de construire une zone industrielle israélo-palestinienne, à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, tout en employant des milliers de travailleurs gazaouis.

Le journal hébreu Maariv a affirmé, mercredi, que les recommandations des services de sécurité englobent ainsi le poste frontalier Karni, entre les territoires occupés et la bande de Gaza dont 5000 gazaouis vont être recrutés même dans l’ancienne zone industrielle d’Erez.

La même source a ajouté que ce plan a été discuté dans le cadre des pourparlers de paix, avec la voisine égyptienne, en attendant l’approbation de la décision, avec une éventuelle possibilité de construire des usines de production dans la même zone.

Le journal a indiqué que le lancement des travaux n’est pas lié à l’affaire des israéliens pris en otage à Gaza. Selon l’organisme public israélien , ce projet durera plus de cinq ans.

Le projet israélien mis en place coïncide avec l’annonce du plan de paix américain en Moyen-Orient, connu par « la transaction du siècle » conçu par Jared Kushner, le gendre du président Donald Trump, et le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane , qui se repose essentiellement sur les grands investissements, en Cisjordanie et à Gaza dans une période de 10 ans, visant un règlement au rabais du conflit israélo-palestinien.

L’ancien conseiller du prince héritier d’Abu Dhabi Abdulkhaleq Abdulla a confirmé sur son compte twitter que la transaction du siècle va assurer des investissements de 25 milliards de dollars pour la Cisjordanie et à Gaza, et une aide de 40 milliards de dollars pour l’Égypte, la Jordanie et le Liban.

Selon les dernières informations, Israël n’a aucune intention à travers cette transaction d’une reconnaissance internationale de la Palestine comme un état libre et indépendant, dont sa capitale est Jérusalem-Est, mais de lui accorder une autonomie limitée par des relations politiques avec d’autres zones en Cisjordanie occupée, avec un partenariat palestino-jordano-israélien pour l’administration de la mosquée Al-Aqsa .

Les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Égypte entraînent trop de pressions sans précédent sur le président palestinien Mahmoud Abbas pour lui convaincre d’accorder à Trump encore une fois la chance de déclencher le processus de paix dans la région à travers sa transaction si attendue.

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