Des responsables américains en Libye pour inciter Haftar à suspendre son offensive armée

Courrier arabe

Les États-Unis ont annoncé que les responsables qu’ils avaient envoyés s’étaient entretenus avec le général libyen à la retraite «Khalifa Haftar», afin de le pousser à mettre fin à son offensive armée, lancée contre la capitale Tripoli, depuis bientôt 8 mois.

Le ministère américain des Affaires étrangères a noté, hier lundi, lors d’un communiqué, que «Khalifa Haftar, et des membres du comité américain, avait discuté les plans envisageables pour mettre fin aux combats, et parvenir à une résolution politique au sujet du conflit libyen».

Il signala la présence de «Victoria Cotis», la vice-présidente du conseiller de la sécurité nationale américaine parmi la délégation envoyée en Libye, et nota: «Ces négociations directes se basent sur des discussions entreprises précédemment avec des responsables du gouvernement de Tripoli, et visent à organiser un plan entre les deux parties, pour trancher au sujet des affaires de division territoriale, et envisager l’instauration d’un cessez-le-feu au pays».

Le ministère indiqua également que «les responsables, qui avaient insisté à rappeler le soutien des États-Unis à l’unité du territoire libyen, avaient affiché leur inquiétude au sujet de l’exploitation russe du conflit au profit du peuple libyen», et ce, à l’ombre du soutien russe apporté aux milices de Haftar.

Le 14 novembre dernier, après la visite de diplomates du Gouvernement d’union nationale libyen (GNA) à Washington, le ministère américain des Affaires étrangères avait invité Khalifa Haftar à mettre fin à son offensive armée lancée contre Tripoli.

Un appel tombé dans l’oreille d’un sourd, qui s’élance dans sa rébellion, déstabilisant le pays, et faisant tomber plus de mille morts et de 5500 blessés.

Et bien que soutenu par les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Russie, Haftar ne parvient toujours pas s’infiltrer à Tripoli, où à percer la défense du GNA.

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