Le président américain, Donald Trump, se dit prêt à reconnaitre la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, sous occupation.
Trump a partagé, jeudi, un tweet, dont la teneur donne le signale d’une initiative de nature à bouleverser les équilibres dans la région et la paix au Moyen-Orient.
Il a annoncé ce virage important de la politique américaine au Moyen-Orient en ces termes : « Après 52 ans, il est temps que les États-Unis reconnaissent pleinement la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan ».
Trump a par ailleurs affirmé que cela « revêt une importance cruciale pour la sécurité et la stratégie de l’État d’Israël et la stabilité régionale ».
La Maison blanche et le ministère américain des Affaires étrangères n’ont, pour le moment, fait aucune déclaration à ce sujet.
Certaines sources avaient affirmé que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, tentait de pousser Washington à reconnaitre la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan avant les élections anticipées qui se tiendront le 8 avril en Israël.
Au cours d’une visite en Israël le 11 mars, le sénateur républicain de la Caroline du Sud, Lindsey Graham, s’était dit prêt à rencontrer le président Donald Trump pour le persuader de reconnaitre le plateau du Golan comme territoire israélien.
Dans son rapport des Droits de l’Homme dans le monde en 2018, le ministère américain des Affaires étrangères avait pour la première fois utilisé l’expression « sous contrôle israélien » au sujet du plateau du Golan à la place de l’habituel « sous occupation » utilisé pour désigner ce territoire.
Depuis 1967, Israël maintient sous son occupation le plateaux du Golan, territoire syrien à l’origine.
