L’Organisation arabe des droits humains (AOHR) a signalé qu’«un journaliste avait été interpellé, en Égypte, à l’ombre d’une publication qu’il avait postée sur Facebook», précisant qu’«il se trouvait en prison depuis plus d’un mois».
L’OAHR avait posté un rapport, dénonçant le fait que «le journaliste égyptien Mohamed Fawzi Messaad Mostapha, soit détenu arbitrairement pour avoir critiqué les politiques du régime d’Abdel Fatah al-Sissi».
Elle a noté : «Le journaliste a été interpellé le 16 mai, après avoir posté une publication Facebook, critiquant le déjeuner organisé à l’occasion du dialogue national, avec les symboles de l’opposition, mais sans pardonner ceux qui étaient liés à l’affaire Houssam Monis».
Elle ajouta : «Le 29 mai, il a été traduit vers la sécurité de l’Etat, et l’enquête 440 de l’année 2022 a été ouverte, pour suivre les accusations qui lui ont été lancées», précisant que le journaliste était poursuivi pour mauvais usage des outils de communication».
«Ce sont des accusations lancées à tort par le régime égyptien à ses opposants», avait-elle noté.
Dans ce contexte, il importe de signaler que l’Égypte a été classé 168e par l’Indicateur mondiale de la liberté de la presse de 2022, qui fit réalisé par RSF (Reporters sans frontières).
Le régime d’al-Sissi mène une campagne féroce contre ses opposants, et dizaines de journalistes se trouvent en prison, à l’image de Hala Fehmi et Safa al-Kurbini, interpellées le mois dernier pour leurs critiques.
