En espérant ne pas être découpé comme Khashoggi, un parlementaire européen répond à Adel Aljubeir

Courrier arabe

En réponse aux déclarations lancées par le ministre saoudien des Affaires étrangères «Adel Aljubeir», un parlementaire européen espéra qu’il ne sera pas découpé en morceaux pour avoir critiqué l’Arabie saoudite, en soulignant la façon dont fut assassiné «Jamal Khashoggi».

Le parlementaire a répondu à l’intervention de «Adel Aljubeir», lors de l’assemblée du comité des relations étrangères du Parlement européen, il signala que les propos d’«Aljubeir» étaient paradoxales, car au moment où il visitait le Parlement européen et parlait de liberté d’expression, des centaines de femmes et d’activistes humanitaires étaient emprisonnés dans son pays, pour des moindres raisons.

«Nous savons que la terrible crise humanitaire au Yémen est de la responsabilité de l’Arabie saoudite. Dans ce Parlement, nous avons exprimé nos soucis au sujet du jugement des assassins de «Khashoggi»… J’espère que personne ne viendra pour nous découper en morceaux, car moi et certains de mes collègues avons critiqué l’Arabie saoudite», avait-il déclaré.

Il souligna la forte répression exercée par Riyad contre ses opposants, et demanda au ministre saoudien de penser à présenter des explications au sujet des procès des assassins de «Khashoggi», qui avaient acquitté l’administration saoudienne, «bien que son implication était évidente aux yeux de tous» avait-il signalé.

Notons ainsi que l’Arabie saoudite est le seul pays, qui s’oppose aux textes de la Déclaration universelle des droits de l’homme et ne tient pas compte de ses lois. Une position qui complique le travail des ONG humanitaires et limitent leurs activités, dans un pays devenu célèbre pour sa tyrannie et sa répression et où les citoyens ont le plus besoin de protection.

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