Depuis dimanche 9 février, le nouveau coronavirus apparu en Chine, le SRAS-CoV-2, a officiellement causé plus de décès que le coronavirus du SRAS de 2003 (syndrome respiratoire aigu sévère), qui avait frappé entre novembre 2002 et l’été 2003. Le nombre symbolique des mille morts a été dépassé deux jours plus tard et atteint désormais 2 000 morts. Pour le SRAS, le pic s’était élevé à 813 morts en juillet 2003, en comptant des cas « suspectés », puis avait été revu à la baisse, à 774 morts, au moment du bilan définitif.
Si l’on prend pour point de départ le moment où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été informée par la Chine de l’épidémie, le 31 décembre 2019, on constate que la rapidité de la propagation du 2019-nCoV est bien supérieure à celle du SRAS. Au 51e jour, l’épidémie actuelle a déjà touché plus de 75 000 personnes, soit environ neuf fois plus que toutes celles qui ont été atteintes par le SRAS (8 096 cas).