Épidémie de coronavirus: La Russie ferme sa frontière extrême-orientale avec la Chine

La Russie veut se défendre contre l’épidémie de coronavirus, et, pour cela, elle vient de décider de fermer ses frontières terrestres avec la Chine. Décision rendue publique ce jeudi 30 janvier par le nouveau Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine. La Russie n’a pas encore enregistré de cas sur son sol, mais de nombreux travailleurs et touristes chinois se trouvent ou se sont trouvés sur son territoire.

La Russie a plus de 4 000 kilomètres de frontière avec la Chine, et au total ce sont cinq régions qui seront concernées par la mesure, en Sibérie et dans l’Extrême-Orient russe. La mesure entre en vigueur aujourd’hui ; elle est provisoire précise le gouvernement, sans donner d’échéances. Autre mesure prise par la Russie : les ressortissants chinois n’auront plus la possibilité d’obtenir les visas électroniques qui leur permettaient de se rendre dans les provinces d’Extrême-Orient, à Saint-Pétersbourg et dans l’enclave de Kaliningrad.

Un manque à gagner de 100 millions de dollars

En moyenne, 1,5 millions de touristes chinois se rendent tous les ans en Russie. Le manque à gagner pourrait être considérable : il est évalué à 100 millions de dollars par l’association russe des tours opérateurs.

Pour l’heure, aucun cas de coronavirus n’a été détecté sur le territoire russe. Mais le gouvernement affirme qu’il se prépare à toute éventualité. Des moyens de détection et de prévention seront mis en œuvre et l’ont déjà été dans les aéroports. Enfin, plus de 5 000 touristes russes, qui se trouvent en Chine, seront rapatriés d’ici au 4 février.1

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