Escalade à Idlib: 27 mille civils déplacés vers la frontière turque

Près de 27 mille civils ont été forcés de quitter leur domicile dans le nord-ouest de la Syrie au cours des quatre derniers jours, en raison des attaques des forces du régime d’Assad et de ses alliés, selon une organisation non gouvernementale (ONG) syrienne de secours et de soutien humanitaire,

Le Groupe de coordination du secours en Syrie (Syria’s Response Coordination Group) a rapporté qu’environ 27 000 civils syriens des zones résidentielles d’Alep et la zone de désescalade d’Idleb se dirigeaient actuellement vers des zones proches de la frontière turque en raison des attaques du régime et de ses alliés, en violation de l’accord de cessez-le-feu établi par la Turquie et la Russie.

Les civils fuient vers des zones proches de la frontière turque, ou se réfugient dans des zones du nord du pays, débarrassées des terroristes par les opérations antiterroristes turques.

Depuis janvier 2019, le nombre de Syriens déplacés d’Idleb et d’Alep est passé à près de 1,8 million de personnes.

En septembre 2018, la Turquie et la Russie sont convenues de faire d’Idleb une zone de désescalade dans laquelle les actes d’agression sont expressément interdits.

Mais plus de 1 800 civils ont été tués dans les attaques du régime et des forces russes dans la zone alors que le cessez-le-feu continue d’être violé.

Dans une nouvelle initiative pour la sécurité des civils, la Turquie a annoncé le 10 janvier qu’un nouveau cessez-le-feu commencerait à Idleb après minuit, le 12 janvier. Malgré ce nouveau cessez-le-feu, le régime et les groupes terroristes soutenus par l’Iran ont poursuivi leurs attaques.

Du fait de l’éruption de la sanglante guerre civile en Syrie en 2011, la Turquie accueille environ 3,7 millions de Syriens ayant fui ce pays, faisant de la Turquie le pays accueillant le plus de réfugiés au monde.

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