Factions palestiniennes : Notre respect de la trêve dépend de son respect par Israël

Les factions palestiniennes dans la Bande de Gaza ont assuré, jeudi, que leur respect de l’accord de trêve, conclu depuis la fin de la dernière guerre israélienne en 2014, dépend de son respect par Israël.

Lors d’une conférence de presse tenue dans la ville de Gaza, à l’issue de la réunion des factions palestiniennes sur l’escalade israélienne, Khaled al-Batsh, représentant du Mouvement du Jihad Islamique, a indiqué que « l’accord de 2014 signé au Caire sous le parrainage égyptien, est violé par l’ennemi d’une manière répétée ».

« Nous assurons notre respect à cette accord tant que l’Occupation le respecte », a-t-il ajouté.

Al-Batsh a tenu Israël pour entièrement responsable des répercussions de la violation de l’accord de trêve signé en 2014.

Le représentant du Mouvement du Jihad Islamique a mis l’accent sur le droit du peuple palestinien à ses défendre contre l’Occupation.

L’armée israélienne avait bombardé, mercredi, une position relevant des brigades al-Qassam, aile armée du Mouvement Hamas, faisant 3 martyrs d’al-Qassam.

Al-Batsh a souligné, d’autre part, que la réunion des factions a porté sur « l’escalade sioniste et sur les répercussions de la décision de l’UNRWA de réduire le nombre de ses fonctionnaires et de ses services ».

Il a appelé, en ce qui concerne la décision de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), à contraindre l’Office à présenter ses services, vu qu’il est responsable des affaires des réfugiés palestiniens, jusqu’à leur retour aux régions, qu’ils avaient quittés par la force en 1948.

Al-Batsh a annoncé, dans ce contexte, l’organisation de manifestations, dimanche et mardi prochains, pour appeler l’UNRWA à revenir sur sa décision de réduire le nombre de fonctionnaires.

L’Union des fonctionnaires de l’UNRWA indique, pour sa part, que près de 1000 fonctionnaires de l’Office risquent d’être limogés.

L’UNRWA souffre d’une crise étouffante, après la décision de Washington de geler 300 millions de dollars de l’ensemble de ses aides, estimées à 365 millions de dollars.

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