Libye: Le ministre de l’Intérieur compare Haftar à Bachar al-Assad et à Mouammar Kadhafi

Courrier arabe

En Libye, le ministre de l’Intérieur du Gouvernement d’union nationale (GNA), Fathi Bachagha, a comparé le général à la retraite, Khalifa Haftar, à Bachar al-Assad et à Mouammar Kadhafi, lorsqu’il a relâché les prisonniers dans les villes où il a été vaincu.

 «Lors des opérations militaires qui précédèrent la prise de contrôle de la ville de Sorman, les milices de Haftar ont relâché les prisonniers, détenus dans son centre pénitencier», avait noté Fathi Bachagha, lors de la conférence de presse qu’il a tenue aujourd’hui à Tripoli.

Il signala que les forces du GNA étaient aux traces des fugitifs, et rassurant l’audience, en affirmant «qu’aucun des fugitifs n’appartient à l’organisation de l’État islamique ou aux réseaux de trafic des êtres humains», notant que cette tactique fut utilisée avant cela par Kadhafi et al-Assad, dans le but de semer la zizanie, signalant : «Nous ne sommes pas surpris à voir que Haftar utilise une telle méthode».

Haftar continue les attaques contre les civils

De suite, Bachagha dénonça les attaques que Haftar continue à mener contre les civils, notant «qu’alors que son gouvernement déployait des efforts pour lutter contre le coronavirus, Khalifa Haftar continuait à mener ses attaques barbares contre les civils, bombardant les zones urbaines, les hôpitaux et les ambulances».

Il indiqua que «plus de 30 missiles ont été lancés contre les civils à Tripoli, aux alentours de Maitika, Souk al-Jomaa et Arada», signalant que 4 civils ont été touchés et que des propriétés ont été détruites.

Les évolutions sur terrain

Concernant les évolutions sur terrain, Bachagha signala que «les forces du GNA se sont avancées sur terrain, repoussant les milices de Haftar dans des zones stratégiques», indiquant qu’elles ont repris le contrôle de Sabratha, de Sorman et de 4 autres villes, et qu’elles y ont imposé l’ordre et veillé à la sécurité des citoyens.

Il nota aussi que les forces du GNA encerclaient les criminels à al-Watya et à Tarhounah, promettant très prochainement la fin du projet que Haftar s’est construit dans la région ouest.

Aucune solution politique

Bachagha insista à rappeler que son gouvernement refusait toute négociation avec «le criminel Haftar», qui emploie les mercenaires russes pour assassiner les Libyens et les terrifier.

Promettant au final de continuer à repousser ses attaques et de le vaincre, lui, ses milices et ses mercenaires, et de ramener la stabilité et la sécurité au pays.

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