Foreign Policy traite la souffrance des femmes voilées en Allemagne

Courrier arabe

L’auteure «Anchal Vohra» a traité la souffrance des femmes qui portent le voile, et de celles avec le niqab, en Allemagne, déclarant qu’elles faisaient face à plusieurs difficultés quotidiennes dans la rue et au travail à cause de leur tenue.

Dans son article publié au journal américain «Foreign Policy», l’auteure souligne qu’en 2015, la chancelière allemande «Angela Merkel» avait accueilli à bras en ouvert, plus d’un million de réfugiés, dont la plupart étaient des musulmans syriens, et qu’elle avait obligé les politiciens allemands à les introduire dans le domaine du travail.

Elle ajouta que malgré cela, les réfugiés syriens éprouvent toujours des difficultés concernant l’intégration économique, notant que les employés allemands étaient, en partie, responsables de cela «car ils estiment que les réfugiés ne se sont pas intégrés à la culture allemande», elle explique que depuis 2017, suite aux élections fédérales allemandes, le voile de la femme musulmane est devenu un symbole de tensions raciales pris comme menace pour l’identité allemande.

La lutte contre le niqab

Anchal Vohra déclare que le parti démocrate-chrétien d’Allemagne a affiché son opposition au port du niqab au pays, signalant que Merkel avait approuvé l’opposition, et avait banni le port du niqab qui couvre le visage de la femme.

Elle mentionna aussi qu’un sondage réalisé par la société de la radio et de la télévision allemande, avait indiqué que 81% des allemands soutenaient l’interdiction du port du niqab dans les institutions, et les écoles gouvernementales.

Ségrégation au travail

L’auteure ajoute que «les allemands s’accordent sur le fait de la permission du port du voile (qui couvre les cheveux), mais se divisent au sujet de son acception culturelle», expliquant que ce point de vue pénalise un grand nombre de réfugiées musulmanes voilées qui n’arrivent toujours pas à s’intégrer dans le secteur du travail.

Elle indique qu’«une étude menée au sein des réfugiés syriens démontre que 80% des femmes syriennes approuvent les principes allemands, parfois bien plus que les citoyens allemands, sauf que la typologie culturelle entrave leur progrès au marché du travail».

Au final, l’auteur note qu’en Allemagne, «plusieurs femmes musulmanes souffrent de ségrégation et de marginalisation dès qu’elles se présentent pour un recrutement, seulement parce qu’elles refusent de renoncer au port du voile».

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