France: 4 ans de prison dont 2 avec sursis requis contre Nicolas Sarkozy dans l’affaire des écoutes

Le parquet a requis une peine de quatre ans de prison dont deux avec sursis à l’encontre de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, dans l’affaire dite « des écoutes », ont rapporté mardi soir les médias locaux.

La même peine a également été requise à l’encontre de ses deux co-accusés, l’avocat Thierry Herzog et le magistrat Gilbert Azibert.

Malgré les fermes dénégations de Nicolas Sarkozy, qui s’exprimait lundi au tribunal de Paris, le parquet ne semble pas avoir été convaincu.

Selon BFMTV, alors qu’ils encourent une peine pouvant aller jusqu’à dix années d’emprisonnement et dix millions d’euros d’amende, le parquet souhaite que les trois prévenus soient condamnés à quatre années de prison dont deux avec sursis.

« Je n’ai jamais commis le moindre acte de corruption » avait pourtant assuré Nicolas Sarkozy face à la Cour, déclarant également avoir le sentiment d’être « traqué ».

Pour rappel, les faits pour lesquels il se trouve devant la justice cette semaine ont démarré en 2013 avec sa mise sur écoute concernant le dossier du financement libyen présumé, de sa campagne électorale.

Rapidement, les enquêteurs s’aperçoivent que le chef de l’Etat utilise deux autres lignes téléphoniques distinctes, au nom de
Paul Bismuth, et avec lesquelles il communique uniquement avec son avocat, Maître Thierry Herzog, qui comparaît lui aussi devant le tribunal de Paris ce lundi.

Il ressortira ensuite, des écoutes diligentées sur ces deux nouvelles lignes, que Nicolas Sarkozy aurait tenté d’obtenir, auprès du juge Azibert qui espérait en échange un poste à Monaco, des informations sur une autre affaire dans laquelle il était mis en cause (l’affaire Bettencourt).

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