Ainsi, ces nitrites et nitrates qui sont essentiellement présents dans des produits finis tels que les salamis ou les jambons sont à l’origine d’un cancer.
D’après l’agence, le lien est même direct et il faudra rapidement « recenser tous les aliments et ingrédients qui exposent la population aux nitrites et aux nitrates ».
Dans un rapport publié en 2018, l’Organisation Mondiale de la Santé, avait indiqué que 3 880 cancers du côlon et 500 cancers de l’estomac, recensés en France en 2015, étaient imputables à la consommation de charcuterie contenant ces produits.
De ce fait, l’ANSES souhaite approfondir ces recherches dans le but d’ajuster les valeurs autorisées en indiquant tout de même que pour l’instant « ces doses incluses dans les charcuteries sont admissibles ».
Selon l’agence, il n’est pas possible de supprimer ces additifs puisqu’ils servent de conservateurs et les supprimer peut engendrer des risques microbiologiques ». En revanche, elle recommande de s’adapter notamment en réduisant les doses et donc la durée de vie des produits.
Pour finir, l’ANSES recommande de diminuer la consommation de produits de charcuterie tout en mangeant au moins cinq fruits et légumes par jour.