Google désactive des comptes qui attaquent le Qatar et qui sont liés aux Émirats arabes unis, à l’Arabie saoudite et à l’Égypte

Courrier arabe

Un groupe d’analyse appartenant au grand moteur de recherche Google, a annoncé avoir désactivé des comptes promus par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU) et l’Égypte, pour avoir critiqué le Qatar.

Cette annonce se présente après une campagne menée par le groupe connu sous le nom «Tag» (unité chargée de suivre les crimes électronique au niveau des Etats auprès de Google).

Les analystes de Google ont déclaré lors du rapport de sécurité du premier trimestre de 2020, que «le mois de mars était celui où Tag avait marqué le plus d’activités», signalant 5 différentes opérations d’influence.

Que faisaient les comptes ?

Google signala que «les comptes concernés avaient publié du contenu politique en arabe pour soutenir la Turquie», indiquant avoir bloqué un développeur d’applications sur Google Play store et fermé 68 chaînes sur Youtube qui faisaient partie d’une opération d’influence coordonnée.

Il nota aussi «avoir supprimé un compte publicitaire, fermé 17 chaînes sur Youtube et bloqué un développeur d’applications sur Google Play store», expliquant qu’ils étaient impliqué dans une opération d’influence coordonnée liée à l’Égypte.

Le géant moteur de recherche précisa que la campagne, que menaient ses comptes, diffusait du contenu soutenant l’Arabie saoudite, les EAU, l’Égypte et le Bahreïn et critiquant l’Iran et le Qatar.

Les phénomènes qui inquiètent les analystes

Le groupe Tag signala que deux différents phénomènes avaient été remarqués lors du premier trimestre de cette année, signalant que le premier se liait aux «compagnies de piratage destinées à la locations et qui sont parues en Inde, un pays où ce type de service n’avait jamais été existé avant».

«Plusieurs compagnies d’infiltration louent leurs services dans les 4 coins du monde, la majorité d’entre elles sont basées dans l’Union européenne, Israël et certains pays arabes (sans citer de nom), mais c’est la première fois où des compagnies indiennes exercent ce type d’activité», nota le rapport, en faisant part d’une importante inquiétude.

Selon les analystes de Google, le deuxième phénomène s’intéresse au taux des opérations d’influence politique que les gouvernements dans le monde pratiquent sur les réseaux sociaux, et «qui augmente considérablement à un rythme alarmant».

Sur ce, il importe de noter que c’est la première fois où Google publie des documents officiels en relation avec la coordination des opérations d’influence politique qui affectent les plates-formes des réseaux sociaux.

Aussi, Twitter a annoncé avoir pris des mesures, indiquant que «les informations qu’il avait pu obtenir depuis des sources externes lui avaient permis de certifier que les responsables des campagnes en question tenaient des ordres du gouvernement égyptien».

Quitter la version mobile