Haftar collabore avec le Mossad, affirme un spécialiste israélien  

Courrier arabe

Un spécialiste des affaires des renseignements, dans le journal israélien «Maariv» a affirmé mercredi dans un tweet, que le général libyen à la retraite Khalifa Haftar était étroitement en collaboration avec le «Mossad», le service israélien des renseignements secrets.

Bien que ces révélations se présentent au moment où les secteurs de pronostiques à Tel-Aviv se préoccupent des répercussions probables du conflit libyen sur la stabilité, et la place stratégique qu’occupe Israël, le spécialiste «Youssi Milmane» réputé pour son amitié avec le Mossad, n’a pas donné plus de détails sur le type de la relation entreprise par Haftar.

Israël s’inquiète pour sa stabilité  

Précédemment, «le Centre israélien de recherche de la sécurité nationale» avait mis en garde contre les évolutions de la scène libyenne, estimant que «la situation pourra dégénérer, et permettre un flux d’armes vers les ennemis d’Israël, notamment les fractions armées dans la bande de Gaza».

Le Centre affirma dans un rapport de constat, publié la semaine passée que l’échec de Khalifa Haftar dans sa guerre menée contre l’ouest libyen, pourra nuire à la stabilité du régime du président égyptien Abdel Fatah al-Sissi, un des fidèles alliés et partenaires d’Israël.

Il signala également que «la domination d’une force sur une autre, risque de permettre à des pays, en conflit avec Israël d’approfondir leur présence en Libye, pour appuyer son influence à la Méditerranée, notamment la Turquie qui pense que sa présence en Libye permettra de faire face à la collaboration israélo-égyptienne, ainsi que la gréquo-cyprienne dans le domaine de l’énergie».

Toutefois, si le monde vient de découvrir que Khalifa Haftar collabore avec Israël, il est déjà au courant du soutien français et russe, et du financement saoudien et émirati, ainsi que le recrutement des soldats égyptiens et soudanais et des mercenaires tchadien et du Darfour et Kurdistan.

Des alliances construites dans le noir, et prouvées par les rapports internationaux, malgré la négation de toutes les parties, et leur prétention d’être au rang du Gouvernement d’union national, qui combat seul pour sa souveraineté et celle de la Libye, en attendant une intervention internationale équitable en sa faveur.

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