Le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed al-Menfi, a été reçu à Doha, dans le cadre d’une visite officielle, dans un temps où le président de la Chambre des représentants, Aguila Salah Issa, et Khalifa Haftar le chef des forces de l’est ont été reçus au Caire, par AbdelFatah al-Sissi.
L’agence de presse qatarie (QNA) a noté mardi que «le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Sultan bin Saad al-Mirikhi, était à l’aéroport de Doha, à la réception de Mohamed al-Menfi et de son comité d’accompagnement».
Lundi, la QNA avait indiqué que «l’émir du pays, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, prévoyait de rencontrer al-Menfi à la Cour principale, pour discuter des relations bilatérales qui lient Tripoli et Doha et pour étudier le moyens pour les renforcer».
رئيس المجلس الرئاسي لدولة ليبيا الشقيقة يصل إلى الدوحة، عصر اليوم، في زيارة رسمية للبلاد، وكان في استقبال سعادته والوفد المرافق، لدى وصوله مطار الدوحة الدولي، وزير الدولة للشؤون الخارجية. #قنا https://t.co/mwxoHGYHfE pic.twitter.com/c9RvsRQd6N
— وكالة الأنباء القطرية (@QatarNewsAgency) September 14, 2021
Haftar et Aguila Slah en Égypte
Par ailleurs, le président égyptien, Abdel Fatah al-Sissi s’est entretenu au Caire, avec Khalifa Haftar et Aguila Saleh, en compagnie d’Abbas Kamil, le président des renseignements généraux.
Le porte-parole de la présidence égyptienne, Bassam Radi, avait signalé : «La première rencontre a discuté les évolutions libyennes, tenant compte des relations spéciales qui lient la Libye et l’Égypte, et de la politique égyptienne qui affirme que la stabilité de la Libye sur le niveau politique et sécuritaire est une partie indissociable de la stabilité égyptienne».
Les anciens liens entre Doha et Tripoli
En mai dernier, le ministre qatari des Affaires étrangères, le cheikh Mohamed bin Abderrahman al-Thani, s’était rendu à Tripoli, pour soutenir la nouvelle autorité politique, appelant à repousser les ingérences étrangères.
En juillet, Mohmed al-Manfi avait eu une conversation par téléphone, avec l’émir du Qatar, discutant des évolutions libyennes.
Il est à rappeler que pendant des années, Doha avait soutenu le GNA (Gouvernement d’union nationale), reconnu par la communauté internationale, contre les forces de Khalifa Haftar.
La visite de Mohamed al-Menfi se présente dans un temps où l’autorité libyenne se bat pour approuver une loi électorale, afin de préparer l’organisation des élections prévues le 24 décembre prochain.