Haftar multiplie les attaques contre les hôpitaux de Tripoli et ferme les vannes du gaz et des eaux

Courrier arabe

En Libye, le général à la retraite, Khalifa Haftar, refuse de répondre aux appels internationaux qui proposent une trêve humanitaire, pour permettre aux autorités de consacrer leurs efforts pour faire face à la crise du coronavirus, et multiplie les attaques sur Tripoli.

Les médias alliés au Gouvernement d’union nationale (GNA) ont indiqué que l’hôpital de Tripoli, dédié aux malades du coronavirus, a été fermé, après avoir été ciblé à trois fois de suite, par des missiles lancés par les milices de Haftar.

Aussi, le centre informationnel de Burkan al-Ghadab (Volcan de la colère) indiqua que «les régions de l’ouest et du sud de pays étaient plongées dans un noir absolu, après que les milices de Haftar ont fermé les vannes des lignes de gaz, dans la région de Sidi al-Sayeh, qui alimentent les stations électriques de la zone ouest, seulement quelques jours après avoir fermé les vannes des eaux de la rivière artificielle, qui alimentent la zone ouest».

Il signala également que «les milices ont bombardé le port de Tripoli, dès les premières heures de vendredi, lançant des missiles Grade, et détruisant complètement le siège de l’unité du contrôle alimentaire et médical, sur place».

Entre temps, le porte-parole de la chambre opérationnel Syrte al-Jafra, le colonel Abdel Hadi Drah, a affirmé que les forces du GNA avaient attaqué des rassemblements et des véhicules militaires de Haftar, dans la région d’al-Wachka.

Il signala, selon la chaîne privée Libya al-Ahrar, que l’aviation du GNA avait détruit deux véhicules lance-roquette, près d’al-Wachka, affirmant que les forces du GNA concevraient leurs positions et niant tout progrès de l’ennemi.

Aux dernières informations, les forces du GNA ont élargi le périmètre de leurs frappes, menées dans l’axe de Tahounah, promettant d’infliger plus de pertes possibles aux milices de Haftar.

De son côté, le GNA a dénoncé «la lâcheté des milices de Haftar, et l’exploitation de la crise sanitaire que traverse le monde pour avancer sur terrain», appelant la communauté internationale à mettre plus de pression pour imposer une trêve au pays, afin d’alléger les souffrances des civils pris entre les dangers du coronavirus et les risques des attaques aériennes.

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