Hamad ben Jassem al-Thani s’adresse aux chefs des pays à l’origine du blocus imposé au Qatar  

Courrier arabe

L’ancien Premier ministre qatari, le cheikh «Hamad ben Jassem al-Thani» a présenté ses vœux du nouvel an, en s’adressant aux chefs des pays à l’origine du blocus imposé à son pays et en espérant qu’une nouvelle page s’ouvre entre les États du Golfe.

«Hamad ben Jassem al-Thani» signala, lors d’une série de tweets, qu’il n’évoquera pas les évènements de 2019, et signala qu’il avait déjà commenté ses nombreuses problématiques.

«Mais je souhaite tout d’abord à notre émir et au généreux peuple qatari, ainsi qu’à tous ceux qui vivent dans notre pays, aux nations du Golfe, arabes et islamiques, que cette année puisse être une année de richesse, de développement et de prospérité», avait-il mentionné.

Un message aux frères ennemis

Ensuite, l’ancien diplomate qatari s’est adressé aux chefs des pays du Golfe et aux chefs des pays à l’origine du blocus imposé au Qatar, en déclarant: «J’implore Dieux, pour qu’Il guide nos chefs à travailler pour le bien de notre nation (…) Et qu’Il leur inspire la bonne voie (…) Pour que le désaccord ne les transforme pas en ennemis, et la dépendance ne substitue pas nos libres accords».

Il a conclu ses propos en résumant: «Je souhaite que la raison et le raisonnement, que nous utilisons pour traiter avec les étrangers, puissent être la devise, que nous utiliserons pour traiter entre nous, avec autant de sagesse et d’appréciation».

Rappelons toutefois, que l’année 2019 avait marqué une certaine réconciliation entre le Qatar, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Bahreïn, après que leurs équipes de football avaient participé à la «Coupe du Golfe des nations de football», organisée au Qatar, et suite à laquelle des informations parlèrent de négociations entre Riyadh et Doha.

Aussi, les analystes estiment que «l’accueil chaleureux, auquel le comité du Qatar avait eu droit, de la part du roi saoudien «Salmane ben Abdelaziz», lors de la 40ème édition du sommet du Conseil coopératif des États du Golfe, représentait un grand pas, vers la reconstruction des relations, coupées depuis 2017».

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