Hassan Rohani: Nos relations avec les Émiratis sont bonnes, et nous discuterons avec les Saoudiens

Courrier arabe

Le président iranien «Hassan Rohani» a déclaré que les relations de l’Iran avec les Émirats arabe unis (EAU) allaient dans la bonne voie, et a fait part de la disponibilité de son pays pour un éventuel dialogue avec l’Arabie saoudite, au moment où il appela la Turquie à mettre fin à l’opération militaire lancée au nord syrien.

Lundi, lord de la conférence de presse annuelle, tenue à Téhéran, le président iranien signala que l’Iran et les EAU avaient, dernièrement, échangé les visites officielles des hauts responsables, et nota que leurs relations devenaient de plus en plus solides.

Qu’en est-il de l’Arabie saoudite ?

Au sujet de la tension entre l’Iran et l’Arabie saoudite, Rohani affirma que son pays était disponible à tenir un dialogue avec les Saoudiens, afin de résoudre les problèmes de la région, ajoutant que la résolution de la crise au Yémen poussera le dialogue irano-saoudien vers l’avant, et notant que plus que jamais, cette période est une opportunité pour mettre fin à la guerre.

Il évoqua les efforts du premier-ministre pakistanais «Imran Khan», pour résoudre les conflits régionaux entre l’Iran et l’Arabie saoudite et la guerre au Yémen, signalant que Khan transmettra le point de vue iranien aux Saoudiens, après sa visite à Téhéran.

« L’opération turque devra s’arrêtée »

Dans un autre contexte, Rohani appela la Turquie à mettre fin à l’opération «Source de paix», lancée depuis une semaine par l’armée turque au nord syrien, dans le but de neutraliser les unités de la protection populaire kurde.

Il nota : «L’Iran comprend ce que la Turquie redoute, mais il n’accepte pas la manière dont elle a choisi de résoudre les choses», ajoutant que «Téhéran espère qu’Ankara stoppe son opération, et qu’elle se focalise à soutenir la lutte contre le terroriste, et participe à l’organisation d’élections libres».

Et à ce sujet, Rohani affirma qu’il avait fait remarquer à son homologue turc, que «pour que la Turquie soit en paix, déployer l’armée syrienne, tout au long des frontières, est la meilleur solution qui s’offre actuellement», espérant que l’armée turque se retire des terres syriennes le plus vite possible.

À la fin de son discours, le président iranien parla des relations avec les États-Unis, et expliqua qu’«aucune discussion ne sera possible, tant que les Américains n’aient pas respecté l’accord nucléaire, levé les sanctions imposées à l’Iran».

Rappelons que Téhéran est en plein conflit avec Riyadh, Abu-Dhabi et Washington, qui l’accuse de soutenir des groupes terroristes dans la région, à l’image des Houthis au Yémen, et des milices armées en Irak et en Syrie.

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