Ils soutenaient Khalifa Haftar, les drones émiratis accusés par le GNA libyen de bombarder un aéroport civil

Courrier arabe

Le Gouvernement d’union nationale libyen (GNA) a accusé les drones émiratis de bombarder l’aéroport international de Misurata, en soutien au général à la retraite Khalifa Haftar, engendrant la blessure d’une personne et endommageant deux avions civils.

L’opération «Borkane al-Ghadab» (volcan de la colère), lancée par le GNA, a déclaré: «Le bombardement fut comme lâche réaction, après que nos forces avaient attaqué les milices de Haftar, soutenues par les mercenaires russes, soudanais et tchadiens».

Elle ajouta, lors d’un communiqué publié sur sa page officielle, qu’un des employés de l’aéroport a été touché lors des explosions, et que deux avions civils stationnés dans les hangars ont été endommagés.

De son côté, une source responsable au conseil municipal de la ville de Misurata a affirmé que les vols avaient été suspendus pendant quelque temps, avant de reprendre le cours normal.

Il expliqua, lors d’une déclaration à la presse française, que «suite au violent bombardement, deux avions stationnés aux hangars de l’aéroport ont été endommagés par les éclats des missiles, ce qui nécessita un entretien de sécurité pour l’aéroport, et tous les avions qui y étaient».

Par ailleurs, «Ghassan Salamé», le représentant du secrétaire général des Nations unies, et le chef du comité onusien envoyé en Libye avait signalé, à plusieurs reprises, que «continuer de cibler les aéroports était un crime de guerre», dénonçant de tels actes, et appelant les deux parties en conflit au pays, à garder le calme, et penser à un arrangement politique pour le bien du pays et des citoyens.

Notons que l’aéroport de Misurata est actuellement le seul fonctionnel dans tout l’ouest libyen, après la fermeture de celui de Maitika, pour le deuxième mois consécutif, suite aux bombardements des aviations de Haftar dont il a été victime, en septembre dernier.

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