«Intelligence Online» : Khalifa Haftar achète les drones de la Jordanie

Courrier arabe

«Intelligence Online» (IO) a déclaré que le général libyen à la retraite, «Khalifa Haftar», a signé un accord avec l’Armée de l’air de la Jordanie, pour acheter 6 drones chinois de combats et de reconnaissance, de type «CH-4».

Dimanche, la publication numérique consacrée aux services de renseignement d’État, aux questions d’intelligence économique et aux évolutions technologiques dans le domaine du renseignement, a signalé qu’«après avoir étudié plusieurs propositions, la Jordanie a choisi de conclure un marché avec les Libyens de l’est du pays», indiquant que l’affaire avait été organisée durant les semaines passées.

Liquidation d’un casse-tête

«IO» expliqua que les Jordaniens voulaient «liquider» leurs drones depuis des mois, selon elle, «les ingénieurs et les techniciens jordaniens détestaient ce type de drones, car ils nécessitaient constamment des entretiens et des maintenances, et n’étaient opérationnel qu’à capacités très limitées».

Elle indique toutefois, qu’«à priori ces problèmes ne dérangent pas les Libyens, qui bénéficient de l’aide technique des Russes», en soulignant l’appui de la Russie militaire et technique, dont jouit Khalifa Haftar.

Une implication qui commence à se révéler 

Notons, dans ce contexte, que la Jordanie fut citée parmi les pays appuyant l’offensive armée des milices du général libyen à la retraite, «Khalifa Haftar», lors d’un rapport établi par des experts onusiens, datant de décembre dernier.

Les experts avaient alors certifié que la majorité du soutien financier et militaire dont bénéficiait les milices armées de Haftar, provenaient des EAU, de l’Égypte et de la Jordanie, affirmant que «les blindés développés, utilisés par les milices de «Tarhouna», fidèles à Haftar, lors des combats menés au niveau des axes sud de Tripoli, provenaient d’Aman, et furent fabriqués au «King Abdullah II Design And Development Bureau» (KADDB)».

Et bien que suite à ses révélations, le Gouvernement d’union nationale, à Tripoli, ait appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à intervenir, pour mettre fin aux violations «claires et continuelles» de l’embargo d’armes imposé au pays depuis 2011, à ce jour, aucune mesure officielle n’a été prise pour limiter le trafic d’armes au pays.

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