Irak : La chaîne américaine «al-Hurra » ferme son bureau à Bagdad, sous la pression des menaces

Courrier arabe

La chaîne de télévision américaine «al-Hurra» a annoncé, lundi soir, la fermeture de son bureau à Bagdad, et le limogeage de ses employés, et ce sous la pression des menaces.

La chaîne russe «Russia Today» avait rapporté, selon les employés de la chaîne américaine: «Dimanche soir, nous avons reçu, par courrier électronique, une lettre venant de l’administration de Washington, ordonnant la fermeture du bureau de Bagdad et notre limogeage».

Un des employés, affirmant la lettre, expliquait: «Parce que nous sommes inquiets pour vos vies, nous avons décidé que le 15 du mois prochain sera votre dernière journée de travail, nous vous remercions pour vos efforts, et si au future, nous déciderons de revenir travailler à Bagdad, nous contacterons, et sachez que vos droits sans pris en considération».

Les autorités sont incapables de protéger le personnel 

Lundi, la chaîne américaine avait publié un communiqué, où son directeur, «Alberto Fernandez», avait noté que «la chaîne avait obtenu des informations, prévenant que le bureau à Bagdad risquait d’être attaqué par des milices armées».

La chaîne avait alors annoncé une série de précautions, pour restructurer son travail de terrain à Bagdad, à l’ombre de la détérioration de la sécurité.

«Fernandez» nota: «La chaîne ne pense pas que les autorités irakiennes soient capables de protéger son équipe, formée entièrement d’Irakiens». Il rappela leur incapacité à protéger le journaliste, «Ahmed Abdesamad», assassiné depuis quelques jours, et aussi les centaines de manifestants, tués depuis octobre dernier.

Rappelons que ses évolutions se présentent à l’ombre des tensions entre l’Iran et les États-Unis, qui menacent le pays, depuis que «Qassim Soleimani», le commandant de la Force Al-Qods du corps des Gardiens de la révolution islamique a été assassiné à Bagdad, par un drone américain, en compagnie d’autres chefs militaires.

Et surtout, depuis que Téhéran avait promis de répondre à ce qu’elle a considéré comme «humiliation», jurant de liquider toute présence américaine dans la région.

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