L’Irak poursuit ce vendredi un deuil national de deux jours décrété mercredi en hommage à la centaine de personnes abattues par balles lors de manifestations survenues depuis le 1er octobre dans la capitale Bagdad et d’autres villes du sud du pays. L’annonce par le gouvernement d’une série de mesures économiques et sociales a favorisé un retour au calme depuis deux jours mais le mécontentement exprimé a mis en exergue le malaise de la communauté chiite, majoritaire (entre 60 et 65 %) en Irak. Nous avons interrogé Karim Pakzad, chercheur à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), spécialiste de l’Irak et de l’Afghanistan.