Irak : Le sud du pays plongé dans l’instabilité en attente de solutions

Courrier arabe

En Irak, les régions du sud, agitées depuis plusieurs semaines, ont attiré l’attention internationale, qui appela le gouvernement irakien à trouver des solutions au plus vite.

Et c’est sur ce, que «Courrier arabe» rapporte les faits les plus marquants de ces deux derniers jours ;

À «Najaf» un comité de la Haute Commission des droits de l’homme des Nations unies s’est rendu mardi, pour évaluer la situation au tombeau religieux chiite de «Markad al-Hakim», après que plusieurs manifestants avaient affirmé que les autorités l’avaient transformé en lieu de détention.

Bien que la visite visait à remettre le calme, dans la région du sud du pays, le soir même les manifestants en colère avaient brûlé le consulat iranien, pour la troisième fois en moins de 10 jours, et ont proclamé le jugement des responsables des violations commises contre les manifestants.

De leur part, des sources locales ont raconté que des manifestants s’étaient dirigés vers le domicile de «Farkad al-Issaoui» l’ancien chef  la police, et y avaient mis le feu.

Par ailleurs, à Bassora, des milliers de manifestants avaient organisé les funérailles de l’un des protestants qui succomba à ses blessures.

Et à «Dhi Qar», où la grève se poursuit jusqu’à la fin de la semaine, des milliers se sont rassemblés, proclamant sue les assassins des manifestants soient jugés dans un procès ouvert et immédiat.

De même, défiant les strictes mesures de sécurité imposées à «al-Muthanna», les protestations se poursuivent dans la province, où des milliers organisent toujours des sit-in.

Toutefois, il importe de noter qu’à l’ombre de ses évolutions, les députés du Parlement irakien avaient demandé au président de la république «Borhom Saleh» de nommer un candidat pour le poste de premier-ministre, et ce dans un délai limité à 15 jours.

Un sujet sensible et qui pourra encore accentuer la déstabilisation au pays, d’autant plus que les analystes redoutent que le futur premier-ministre soit issu de la classe politique actuelle déjà rejetée par le peuple.

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